Les sports de montagne sont parmi les loisirs qui occasionnent le plus de kilomètres en voiture en Suisse. A l’heure où la fonte des glaciers saute aux yeux des plus sceptiques et vu le coût carbone comparé de la mobilité individuelle et des transports publics, réduire les transports individuels motorisés pour se rendre dans nos chères montagnes tient de l’évidence. Voici quelques arguments et idées supplémentaires :
- Question de cohérence pour des clubs et des personnes qui se veulent amoureux-ses de la montagne et de la nature.
- Moins de voitures qui traversent les régions de montagne et surchargent les parkings.
- Pas de risque d’être pris dans les bouchons.
- Evite de conduire dans des états de fatigue parfois avancés, tôt le matin ou après une longue journée dehors…
- Permet de profiter du trajet aller pour déjeuner, finir sa préparation de course, discuter… Et du retour pour se reposer, prendre l’apéro et/ou planifier sa prochaine sortie.
- Facilite grandement les itinéraires en traversée.
- Pas nécessairement plus cher: si on compte le vrai prix du kilomètre en voiture, y compris les fluctuations de l’essence, le train en demi-tarif devient tout à fait raisonnable, surtout pour les longs trajets.
- La montagne en mobilité douce, c’est parfois aussi un changement de philosophie, être un peu moins efficace mais gagner en découverte au lieu de consommer de la montagne.
- Si la voiture est indispensable, autant qu’elle soit pleine. Pensez au covoiturage !
Aller en montagne sur deux jours ou plus permet aussi d’améliorer le ratio temps-aventure-coût carbone. Les cabanes et refuges, la tente, mais aussi des hôtels, gîtes ou dortoirs atteignables en transports publics permettent de transformer une sortie en montagne en un véritable petit voyage.
Vous avez d’autres idées ou voulez contribuer au travail de notre groupe ? Pour toute question, écrivez-nous à mobilite(at)genevemontagne.ch !